Quarante et une personnes ont perdu la vie dans un triple
attentat-suicide dans la soirée du mardi 28 juin à l’aéroport international
Atatürk d’Istanbul. Il s'agit d'une des attaques plus meurtrières menées en
Turquie ces derniers mois.
Selon les autorités, des explosions ont d'abord eu lieu à
l'entrée du terminal des vols internationaux vers 19 h GMT. Trois assaillants
ont mitraillé des passagers ainsi que des policiers en faction, une fusillade a
alors éclaté puis les kamikazes se sont fait exploser. Treize étrangers font
partie des victimes : 5 Saoudiens, 2 Irakiens, un Tunisien, un Ouzbek, un
Chinois, un Iranien, un Ukrainien et un Jordanien.
Un nouvel attentat suicide à l'aéroport d'Istanbul, et
attribué à l'organisation Etat islamique (Daesh), vient d'endeuiller la
Turquie. Il fait suite à une longue série d’attaques meurtrières qui, depuis
deux ans, frappe des dizaines de civils innocents et défenseurs des droits
humains et démocratiques en Turquie. Entre juillet 2015 et juin 2016, au moins
dix-sept attentats ont eu lieu. Sur les réseaux sociaux, les internautes ont
dénoncé la proximité présumée du régime islamo-conservateur du président
Erdogan avec l’Etat islamique en Syrie voisine, une thèse toujours démentie par
les dirigeants au pouvoir en Turquie.
A vrai dire, les aéroports constituent des cibles de choix
pour les terroristes, comme l'ont montré les attentats de Bruxelles et
d'Istanbul. Parmi les solutions efficaces qui peuvent minimiser les risques
d’attentat dans les espaces ouvert au public on site en premier lieu les
portiques de sécurité. En fait, l’installation
de portiques de très haute sensibilité ainsi que renforcer les mesures de
contrôle d’embarquement dans les aéroports est nécessaire pour améliorer la
sécurité et faire face au danger terroriste.
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